Par amour des créateurs passionnés, Je-moi ai pris l'habitude de raconter les hommes derrières les machines, idée facilitée par la proportion notable de gens sympas, un peu fous, audacieux, rêveurs, brefs attachants.

Un dîner avec Mark Jenkins à Munich - c'était aux tous débuts de la marque - n'a pas aidé à bien connaître le bonhomme, si ce n'est pour reconnaître son obsession d'aller fouiller au plus profond contre toute forme de pollution numérique, et ce depuis le cœur du stockage.

Pour le reste, il est resté dans un silence distant, ne répondant que du bout des lèvres à son distributeur d'alors, un homme bardé de diplômes, brillant, intelligent et d'une générosité rare qui nous avait préalablement raconté le QI exceptionnel du créateur Néo-Zélandais.

La timidité peut-être.

Parce que depuis, la relation a bien changé ; présent, attentif aux demandes, soucieux du bien-être du client, Mark est devenu notre assistant anti-geek !

Et il reste bien discret, il n'y a pas eu moyen d'obtenir de lui le moindre photomaton, il aura fallu aller dénicher sa bobine sur l'internet. Sans le confondre avec l'artiste américain homonyme qui met des chevelu.e.s dans des poubelles.